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Publié par DASES-SUPAP-FSU

Le SUPAP FSU vous conseille, cette semaine, la lecture de deux articles.

 

 

  • Le défenseur des droits recommande le retrait de la circulaire sur l'hébergement d'urgence.

 

Dans Le Monde, Maryline Baumard reprend les positions du défenseur des droits sur les circulaires relatives aux conditions d’accueil dans  l’hébergement  d’urgence. Interpellé par les militants du secteur social, Jacques Toubon (défenseur des droits) s’inquiète car le texte du ministère de l’intérieur l’oppose dorénavant le droit inconditionnel à l’hébergement à une notion d’accueil « différencié » des personnes étrangères. Le défenseur des droits s’interroge également sur l’utilité et l’absence de cadre légal dans la mise en place d’un suivi par l’OFII dans ces centres d’hébergement. L’article rappelle le positionnement des associations mobilisées contre ces circulaires, qui ont déjà saisi le ministre de l’intérieur et déposé un recours devant le tribunal avec une audience le 16 février.

  •  « Jusqu’où le médico-social peut-il être le bras armé des politiques répressives ? »

 

Dans cet article, Christophe DAADOUCH, juriste et formateur en travail social, évoque le détournement du médico-social à des fins de mise en place des politiques répressives ces dernières années. Il revient sur la promulgation de la loi «  prévention de la délinquance » qui marquait, en son temps, le partage d’informations entre les maires et les professionnels du social. D’autres exemples de partage d’informations à des fins de contrôle sont évoqués (trop perçus, radicalisation, mariage de couples mixtes...). Ces dérives pourraient alerter le gouvernement alors qu’elles s’amplifient, de jour en jour : les circulaires Collomb en sont le dernier exemple. C. DAADOUCH nous interroge sur la place du tout sécuritaire au détriment des principes même de notre travail médico-social basé sur « le secret professionnel, la relation de confiance, le pacte thérapeutique, l’accompagnement social, l’inconditionnalité des droits ».    

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