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Publié par DSOL-SUPAP-FSU

Note d’ambiance DSOL – février 2025

 

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Le parcours « simplifié » en EPS – La prime de protection de l’enfance étendue aux EPASE – Les informations préoccupantes bientôt à l’ASE – Les primes de fin d’année en berne – 2 points de NBI à aller chercher pour les agents de soirée en CHRS & la Ville de Paris vous chauffe pour le 8 mars

 

EPS : Le retour du recommencement de la refonte de la réforme du projet.

A suivre en EPS, un parcours « simplifié » avec :

- 4 étapes et autant d’interlocuteurs différents à qui raconter sa vie et montrer sa collection de papiers,

- 3 logiciels (et bientôt 4) et autant d’écrans qui nécessiteront l’achat de nouveaux sièges surélevés pour pouvoir lancer, de temps en temps, un regard à la personne venue demander d’être fichée de l’aide, cachée par les écrans.

- 2 salles d’attente avec des animateurs en mode mi hôtesse de l’air, mi Denis Brognard, histoire de pas perdre les gens et de les motiver à poursuivre les épreuves du parcours,

- 1 outil vieux comme le monde re-remis à jour et qui va re-révolutionner le travail social : l’injonction paradoxale.

4, 3, 2, 1 : Bingo ! Les grands gagnants du concours-parcours auront droit à un accompagnement social*

(*promesse non contractuelle, sous réserve d’avoir passé les filtres du parcours, offre non disponible en cas de panne informatique des logiciels ISIS, PEPS, PIAF, E SIRIUS, ZEUS, FLOP et CLEPS, fonction du nombre de postes vacants, priorité à la contractualisation du RSA et aux affaires signalées).

 

Prime Protection de l’Enfance : On peut oublier une fois une personne…

Depuis juillet dernier, les secteurs ASE, la CRIP, le SEMNA, le SEJM (…) et tous les cadres centraux de la SDPPE bénéficient d’une prime de 100€ (augmentée à 150€ dès septembre 2025) au titre de la protection de l’enfance. Pour certains services, cette prime atteindra 200€ mensuels en janvier 2026.

Le problème : le périmètre de cette prime dite destinée aux professionnels intervenant à titre principal en protection de l’enfance… qui excluait les foyers de protection de l’enfance (EPASE) et les services sociaux scolaires !

C’est rattrapé pour les EPASE (Titre IV) qui vont bénéficier de primes « attractivité » de 150 à 300€. Mais cela suffira-t-il à recruter dans ces établissements accros à l’intérim ? Rien n’est moins sûr !

Et pour les services sociaux scolaires ? Rien puisque pas de problème d’attractivité ni mission de protection de l’enfance selon la DSOL ! Nous supposons que le seul projet sur lequel travaille le Service Social Scolaire tient dans un PowerPoint « Refonte du parcours d’accès au tarif cantine du petit-usager ».

 

Désinformation préoccupante…

Il est vrai que la protection de l’enfance est la seule affaire de l’ASE ! C’est en tout cas ainsi que le voit la DSOL qui s’apprête à confier l’évaluation des Informations Préoccupantes à l’ASE : En échange de quelles nouvelles missions et/ou combien de suppressions de postes en EPS ? Quel avenir pour les agents du pôle IP ?

Alors que le projet est annoncé certain côté ASE, reste à échanger avec les EPS, où de nombreux travailleurs sociaux peuvent craindre de perdre, avec les IP, une part de la diversité de leurs missions.

 

Déprime

Sans surprise, la campagne de primes 2024 (CIA perçu en décembre 2024 et augmentation de l’IFSE en janvier 2025) a généré de nombreuses déceptions et incompréhensions.

A retenir :

  • La Direction des Ressources Humaines a demandé aux services de transmettre une explication de la répartition des primes aux encadrants. Ces derniers doivent donc être en capacité d’apporter aux agents de leurs équipes qui le demandent des précisions sur la répartition des primes (même s’ils n’en ont pas été décisionnaires eux-mêmes).

Le SUPAP FSU demande que la ville de Paris se dote d’urgence de nouvelles primes (prime d’encadrement notamment) ou mécanismes de paie (augmentation de l’IFSE en cas de prise de responsabilités ou promotion de corps) pour éviter que les fonds alloués à la campagne de prime annuelle soient détournés de leur but premier (et de la poche des agents) pour compenser un problème de salaires !

Le SUPAP FSU a également demandé à la direction de la DSOL de recalculer les primes de tous les agents qui ont eu une promotion de grade (classe exceptionnelle…) en 2024. En ne prenant pas en compte ces promotions lors des campagnes de prime, la Ville fait de belles économies et ralentit la progression de l’IFSE (et donc des salaires) des agents !

 

CHRS : Le décret pour les agents d’accueil de soirée, oublié ?

Alors que la majorité des agents en CHRS perçoivent une NBI de 18 points, un décret prévoit que les agents d’accueil exerçant au moins deux heures en soirée (soit au moins jusqu’à 20h) sont éligibles à une NBI de 20 points. Cette même NBI va être versée aux agents d’accueil en soirée des EPASE  (ASE).

  • Le SUPAP FSU a interpellé les RH et demandé l’ajout de 2 points de NBI pour les agents d’accueil concernés, avec un versement rétroactif pour les 4 dernières années.

 

Salaires filière médico-sociales : Paris, Ville qui fait le mort.

A moins d’un mois de la journée internationale pour les droits des femmes, la Ville de Paris botte en touche ! Après avoir fait un loooong travail d’étude des salaires à l’issue duquel on devait prendre rencard pour renégocier, après que cette lonnnngue étude ait (SURPRISE !) conclut que houlà effectivement les femmes du médico-social sont vachement moins payés en salaires ET en primes (avec une palme d’or pour les SMS)… Ben la Ville fait ce qu’elle fait de mieux à l’heure de parler RIPSEEP de la filière médico-sociale : le mort ! Et le SUPAP FSU va faire ce qu’il fait de mieux face à une administration qui fait le mort : du harcèlement ! Avec nous : Toutes et Tous dans la rue le 8 mars (c’est un samedi !) et en Réunion d’Information Syndicale le 7 mars à Chaligny avec le collectif féministe du  SUPAP FSU pour parler santé des femmes au travail.

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