Travail Social : Osons affirmer de nouveaux droits !
En ce 11 avril notre joyeuse équipe – Toquées de l’éthique incluses – est ultra fière de vous présenter :
Travail Social : Osons affirmer de nouveaux droits
Un petit livre qu’il est bien pour le lire et réfléchir,
écrit sous la direction de Christophe Daadouch et de Véronique Cornu.
Chez Chronique Sociale Editions.
Cet ouvrage regroupe une vingtaine de billets rédigés par des professionnels, chercheurs et grands témoins, qui proposent – sur le ton de l’humour et de la provocation souvent – de proclamer de nouveaux droits pour les personnes accueillies ou accompagnées par les services/établissements médico-sociaux : le droit d’envoyer de l’argent au pays, de ne pas avoir de projet, d’être reçu plus de 20 minutes...
Vous retrouverez dans l’ouvrage plusieurs billets rédigés collectivement par les syndiqués du SUPAP FSU, parmi lesquels un merveilleux lexique (ou guide du routard) des termes utilisés dans les rapports sociaux à lire par tous ceux qui ne trouvent pas leurs mots ou ceux qui hésitent encore sur le sens d’expressions-sociales typiques du genre « absent du domicile pour des raisons indépendantes de sa volonté ». Vous retrouverez donc dans cet ouvrage le ton propre aux « billets d’humeur des services sociaux » du blog du SUPAP, aux côtés de billets rédigés par d’autres militants avec lesquels nous sommes fiers d’avoir travaillé : Nicole Caligaris, Robert Caron, Véronique Cornu, Dominique Corpelet, Chistophe Daadouch, Véronique Logeais, Laurent Ott, Séverine Parrot, Laurent Puech et Isabelle Vaha. L’ouvrage est brillamment illustré par Cécile Rousset, dessinatrice (et fille de Toquée !).
Autant de billets qui, qu’ils vous fassent bondir ou applaudir, vous feront toujours réfléchir ! Réfléchir à ce que nos institutions/nous proposons et aux actes que nous posons est un luxe dont il est dangereux de se priver à l’heure où les projets pleuvent, les ordres tonnent et les logiciels giboulent.
Alors n’hésitez plus et courrez vous procurer cet ouvrage sur le site de l’éditeur, de la Fnac ou mieux encore chez votre libraire de quartier... au prix imbattable de 10€.
Les droits de l’ouvrage sont reversés au GISTI et à Intermèdes Robinson.
Au sommaire :
Le droit d’envoyer de l’argent au pays ;
Le droit de ne pas avoir de projet ;
Le droit d’être en retard à un rendez-vous ;
Le droit d’avoir un logement (sans que mon ASS raconte toute ma vie familiale sexuelle et professionnelle à la mairie et à mon bailleur) ;
Le droit de dire la vérité-menteuse, sans condition ;
Le droit d’être reçu plus de 20 minutes ;
Le droit de ne rien dire du père ;
Le droit à la sexualité même quand on est handicapé ;
Le droit d’être reçu dans un lieu agréable ;
Le droit d’avoir un (p)référent qui n’est pas mon référent ;
Le droit de penser les mots pour penser les maux ;
Le droit à l’accompagnement à la sexualité ;
Le droit d’être incapable de s’en sortir ;
Le droit de circuler sans projet comme ausweis ;
Le droit d’être placé ailleurs qu’au centre ;
Le droit d’être un pauvre récurrent ;
Le droit d’avoir accès à ses droits gênants ;
Le droit de rêver ou le contrat jeune majeur ;
Le droit de joindre le 115... en 115 étapes ;
Le droit à la cantine même quand on n’a pas de revenus... ;
La charte des droits fondamentaux des usagers des services sociaux ;
Lexique : le droit de comprendre les termes du social.
Présentation de l'ouvrage