29novembre : Journée d'action nationale pour le SOCIAL
Le texte valide la liste des bénéficiaires du Complément de Traitement Indemnitaire (CTI, pris en compte intégralement dans le calcul de la retraite contrairement à l’IFSE).
Il impose par ailleurs aux « bénéficiaires » une triple obligation : être à la fois dans le bon cadre d’emplois, le bon service et assurer une mission d’accompagnement socio-éducatif à titre principal.
Une grande partie de la filière sociale et médico-sociale est exclue du CTI. Les administratifs, assistants familiaux et personnels techniques n’en verront pas la couleur non plus. Certains travailleurs sociaux exclus seront contraints de faire des mobilités pour ouvrir droit au CTI, c’est inacceptable !
On est loin des annonces du gouvernement de février dernier faisant croire à une volonté de reconnaissance des agents ou d’une prise en compte du besoin des populations accompagnées. Nous sommes face à une logique cynique et purement comptable. Pour la FSU, TOUS les agent.es intervenant dans le secteur social doivent bénéficier du CTI comme cela a été le
cas pour les professionnel.les des hôpitaux lors du Ségur de la Santé, car toutes les missions justifient le CTI. Cette extension du Ségur n’est pas illusoire : elle est possible si nous nous mobilisons tous, ensemble, sans nous laisser diviser.
Par ailleurs, les travailleurs sociaux et médico-sociaux sont confrontés à la mise en œuvre de politiques publiques qui développent une vision gestionnaire et déshumanisée en contradiction avec l’objectif de ces métiers. La conséquence majeure est une difficulté à assurer leur mission d’accompagnement des personnes, une perte de sens.
Manque de moyens, Perte de sens, Rémunérations et conditions de travail à la ramasse :
Nous avons des missions essentielles, de beaux métiers à défendre !